Il y a tant et tant d'années (patrice)
Il y a tant et tant d’années, bercés par notre adolescence
Regards tendres et doux baisers furent ainsi années soixante,
Promesses de fidélité regrets de supporter l’absence
Parfois en secret sangloter dans une grande indifférence
Et tous ces mots que l’on s’invente
Comme pour presque mieux s’aimer
A nous faire croire avec le temps
Que nos deux cœurs seront scellés.
A la suite il y eut ces mois, à te chercher sans trop savoir
En tant de rues même demeures, absolue et lascive errance,
Tristesse de ne point trouver à faire pleurer mon miroir
Parfois en secret sangloter ne plus croire en ton existence.
Et tous ces mots que je m’invente
Pour ne jamais abandonner
A me faire croire que le temps
En nos deux corps saura aimer
Les heures s’égrenant alors, s’amenuisait mon espérance
Mais je me devais faire impasse et ne jamais abandonner
La peur en un mauvais accord brisa souvent mon insistance
Parfois en secret sangloter de ne point être rassasié