Alors tant pis et à ...jamais! par patrice
Ce devait être l’appel du grand large
Cet infini comme une délivrance,
Un jour de pluie, serrés sur la bécane
Et nous voilà des chevaliers errants,
Où allions- nous, nous ne le savions pas,
Qu’importe seul, sinon cet au-delà ;
Je n’avais en mon corps
Que bien peu de remords
Je voulais être aimée
C’était presque gagné,
Etrange chevalier
Pour qui j’ai tout quitté ;
Mais ce ne fut qu’une illusion de marbre
Un fuite désespérée, étrange,
Et puis alors, tout comme un vague à l’âme
Tu ne fut plus, que le chef de la bande
En rions- nous, nous ne le pouvions pas
Qu’importe seul, cet outrageant naufrage ;
Tu pleurais sur ton sort
Mais tu avais bien tort,
Je voulais être aimée
Tu n’as pas su gagner,
Etrange chevalier
En qui j’ai espéré;
A trop vouloir, sourire par mégarde
Ravir pour épater sans aucune éloquence,
Et n’avoir plus que la nuit pour seule arme
Mais hélas trop fragile tu n’es plus que du vent,
Roulions-nous vers, de bien trop grands espaces,
Qu’importait seul, pour toi sinon l’éclat ;
Pour nous c’est lettre morte,
Et blessé est mon corps,
J’étais prête à t’aimer
Alors tant pis….et à jamais…
Demain et sans escorte
A présent que m’importe
Au-delà des regrets
A mon tour et tant pis,
j’aimerais tant t’aimer!