l 'Appel du large par Patrice
Ils avaient tous l’âme greffée, entre la vague et puis l’écume,
De cette passion, enivrés, en recherchaient la solitude,
L’appel du large comme l’on dit ;
Ils avaient tous mal à crever, lorsque malades et trop repus,
De cette passion, dispensés, en ignoraient l’incertitude,
Ils étaient barges comme l’on dit ;
La brise n’est plus que leurs souffles
Et la clarté leur vrai reflet,
Cet océan comm’ une présence;
Nous sommes là, avec nos doutes,
Errant sur les quais, la jetée,
Les pensées envahies de doute,
Bien trop immense est votre absence !
Vous aviez tous, amis, parents, femmes ou bien même des enfants,
Mais votre mission annoncée se détachaient les habitudes,
L’appel du large, comm’ l’on disait !
Vous aviez tous en cet instant, surtout aucun renoncement;
Car elle était votre mission, malgré les larmes et plénitude,
Vous étiez barges comm’l’on dit!
La brise n’est plus que votre souffle
L’immensité votre reflet
Et l’océan votre présence;
Nous restons là, l’cœur en déroute,
Errant sur les quais, la jetée,
Il n’y a donc plus aucun doute
De ce grand large……..
Vous étiez barges;